Par IPSN/22 août 2017/

Chère amie, cher ami,

Les derniers jours ont été pour moi l’occasion de passer du temps en famille et de préparer une rentrée, qui s’annonce, musclée !

J’espère que vous avez, vous aussi, pu vous reposer un peu. Car nous avons du pain sur la planche !

Il est temps de reprendre le fil de l’information. Je vous propose un petit récapitulatif des faits et une mise à jour sur la question du Vaccin DTP.

 

Décision du Conseil d’état : les six mois sont passés.

Il y a six mois le Conseil d’Etat a enjoint l’Etat de demander aux laboratoires pharmaceutiques de fournir des vaccins qui correspondent à l’obligation vaccinale.

En effet, en France, il est obligatoire de faire vacciner les nourrissons (avant 18 mois) contre trois maladies : la diphtérie, le tétanos et la poliomyélite.

« Obligatoire » veut dire que les parents, s’ils ne s’exécutent pas, risquent 6 mois de prison et 3750 euros d’amende. C’est une peine très lourde.

Pour autant, le seul vaccin disponible sur le marché est un « supervaccin » qui comprend trois autres valences (hépatite B, coqueluche et l’influenzae), soit six en tout (officiellement cela est dû à des pénuries de vaccins).

 

Ce vaccin pose trois difficultés :

 Le premier problème est que l’hexavalent litigieux contient le vaccin hépatite B.

Or,ce dernier est controversé. La cour de cassation a reconnu qu’il pouvait y avoir un lien de causalité entre le vaccin hépatite B et la sclérose en plaque (1). La cour de Justice européenne vient de confirmer cette approche (2). L’arrêt de la CJE précise deux éléments importants :

–        il n’y a pas de consensus scientifique absolu sur le sujet,

–        Un tribunal peut estimer qu’il existe un lien de causalité entre le défaut d’un vaccin et une maladie dès lors qu’a été établi « un faisceau d’indices graves, précis et concordants ».

Il faut bien comprendre que lorsque les juges se prononcent ainsi, ils ne le font pas à la légère. Ils s’appuient sur des expertises scientifiques réalisées par des personnes compétentes et indépendantes.

La justice confirme donc que le vaccin contre l’hépatite B n’est pas sûr à 100%. Il n’a pas sa place dans un vaccin obligatoire.

 

Le deuxième problème est une question de responsabilité en cas d’accident. Lorsque on administre un hexavalent, il n’est pas possible de savoir quel serait le vaccin responsable des effets indésirables graves.

La responsabilité est diluée. Il est plus difficile d’attaquer l’Etat, les trois vaccins complémentaires (hépatite B, coqueluche, influenzae) étant considéré comme choisis volontairement.

 

Le troisième problème est l’aluminium dans les vaccins. Des scientifiques renommés ont tiré la sonnette d’alarme sur les dangers de l’aluminium.

Citons notamment les travaux des :

>> Pr Yehuda Shoenfeld en Israël (3),

>> Pr Chris Exley au Royaume Uni (4)

>> Pr Gherardi et Authier en France (5)].

Même s’il n’y a pas de consensus scientifique global sur les dangers de l’aluminium dans les vaccins, le doute existant est suffisant pour que les vaccins contenant ce métal toxique ne soient pas imposés par la force.

Cela est d’autant plus vrai, qu’il existe pour les vaccins, un adjuvant alternatif à l’aluminium. Il s’agit du phosphate de calcium.

 

Comment ont réagi les responsables politiques ?

Dans cette affaire, les défaillances de l’Etat sont avérées.

Elles ont été confirmées par le Conseil d’Etat, qui sans se positionner sur la question de l’aluminium, a néanmoins mis en évidence les incohérences de la politique vaccinale en France.

La précédente équipe gouvernementale a préféré ne pas répondre à l’injonction du Conseil d’Etat. La Ministre de l’époque, Madame Marisol Touraine, a fait semblant d’organiser une « grande consultation citoyenne » dont les dés étaient pipés dès le départ.

 

Le rapport final de cette consultation rédigé par un professeur de médecine, connu pour ses nombreux liens avec l’industrie pharmaceutique, le Pr Alain Fischer, a préconisé de passer en force. Selon lui, il fallait rendre obligatoire 11 vaccins.

Nous avions réagi à cette manœuvre annonciatrice en lançant une grande pétition que vous pouvez toujours signer ici.

L’idée du Pr Fischer est devenue une annonce gouvernementale, la première du premier Ministre.

Et si nous ne faisons rien, elle deviendra une loi.

On menacera les parents de les mettre en prison, s’ils ne vaccinent pas leurs enfants dans les 18 mois après leur naissance. C’est un régime de répression.

 

Résistance !

Heureusement, la violence avec laquelle le gouvernement a procédé a suscité des réactions.

D’abord, je tenais à vous rappeler qu’avec Maître Bergel-Hatchuel, nous lançons deux actions.

>> La première (à laquelle seuls les mandataires de notre première action peuvent souscrire) consiste à demander l’exécution sous astreinte de la décision du Conseil d’Etat.

Nous demandons au Conseil d’Etat de condamner l’Etat à payer 15 euros par jour et par personnes aux mandataires ayant réclamé le retour d’un DTP seul, sans aluminium.

 

>> La deuxième est un recours gracieux auprès du gouvernement pour demander la suppression de l’utilisation de l’aluminium dans les vaccins.

Vous êtes 1800 à avoir adhéré à cette action (il est encore possible de joindre le mouvement ici) qui sans réponse de la part du gouvernement, sera soumise au Conseil d’Etat.

Vous pouvez retrouver ici une interview de Maître Bergel précisant aux journalistes de CNews, les aspects juridiques de notre action.

Par ailleurs, la position intransigeante du gouvernement a suscité de nombreuses critiques à la fois des personnes opposées à la vaccination, mais aussi de personnes qui soutiennent la vaccination mais pensent qu’il ne faut pas l’imposer sous peine de prison.

Nombreux sont ceux qui pensent que cette politique de répression sera contre-productive.

En tout cas, cette polémique a suscité l’intérêt des scientifiques qui la suivent de près. C’est le cas par exemple du Dr Michel de Lorgeril, qui sur son blog propose une chronique très complète sur l’histoire de la vaccination (6).

 

Grande manifestation du 9 septembre 2017

Enfin, l’IPSN se joint à un collectif d’associations qui organise un grand rassemblement

le 9 septembre 2017 devant le Ministère de la Santé, 14 avenue Duquesne à Paris 7eme

Le rendez-vous est fixé à 14 heures.

Je reviendrai plus en détail sur tous les aspects pratiques de cette manifestation dans ma prochaine lettre. Surveillez-bien vos mails. Le collectif est en train de tout mettre en place : des bus, des pancartes, des slogans etc. Je vous tiendrai au courant.

En attendant, vous pouvez d’ores et déjà consulter le site Internet que le collectif a créé dans l’urgence : http://www.epvl.eu/

Il réunit les associations suivantes :

>> REVAHB
>> AGIR TOUS ENSEMBLE
>> IVP
>> FONDATION STACY POUR LA VIE
>> LES FILLES ET LE GARDASIL
>> ALIS
>> IPSN

Compte tenu de l’urgence et de la gravité de la situation, il m’a paru important de soutenir cette démarche nécessaire.

Au-delà même de la question des vaccins, c’est une question de liberté, de choix de santé et de démocratie.

Naturellement vôtre,

Augustin de Livois

https://www.ipsn.eu/bulletin-dinformation-vaccins-nouvelles-front/

Ensemble Pour une Vaccination Libre : « La liberté est un droit, Vacciner est un choix »