Plus de 2000 publications sur les effets biologiques des ondes électromagnétiques avant 1972 !

Sources : http://www.magdahavas.com/pick-of-the-week-1-more-than-2000-documents-prior-to-1972-on-bioeffects-of-radio-frequency-radiation/
http://www.cielvoile.fr/2017/10/effets-biologiques-des-ondes-electromagnetiques-plus-de-2000-publications-avant-1972.html

Bibliographie sur les phénomènes biologiques rapportés (« effets ») et les manifestations cliniques attribuées aux ondes électromagnétiques. Institut de recherche médicale navale MF12.54.015-0048, rapport n°2n révisé. 106 pp. [NOTE : ce document a été réduit à 25 pages afin que nous puissions le publier ici et ne contient pas toutes les 2311 références.]

RÉSUMÉ
Plus de 2000 références sur les réponses biologiques aux ondes électromagnétiques et aux micro-ondes, publiées jusqu’en juin 1971, sont incluses dans la bibliographie. Une attention particulière a été accordée aux effets sur l’homme des rayonnements non ionisants à ces fréquences. […] Note : Ce document n’est pas classifié et « a été approuvé pour la publication et la vente publique ; sa distribution est illimitée. »

SIGNIFICATION…
La valeur du document de Glaser de 1972 est de contrer les affirmations selon lesquelles aucune recherche « crédible » n’existerait qui mettrait en évidence des effets non thermiques. Il s’agit d’une déclaration inexacte promue par ceux qui ne connaissent pas les publications ou qui ne veulent pas admettre que ces ondes, aux niveaux d’exposition actuels, peuvent être nuisibles. Des recherches crédibles existent depuis des décennies, largement ignorées par les responsables de santé publique et les professionnels de santé.

COMMENTAIRES …
C’est l’une des premières compilations à grande échelle de la littérature sur les effets biologiques des ondes électromagnétiques, apparue pour la première fois en 1971. L’auteur a classé les effets biologiques en 17 catégories (voir ci-dessous).

Même s’il est clair que les rayonnements qui provoquent des effets thermiques, peuvent également causer des effets secondaires, tous les effets mentionnés ci-dessous ne sont pas liés à la chaleur. En effet, une grande partie des publications montrent qu’à des niveaux d’exposition bas, ces effets ne sont pas thermiques. C’est le type de recherche qui a aidé les régulateurs à formuler leurs lignes directrices sur les micro-ondes. Les études non thermiques ont été ignorées par l’Organisation Mondiale de la Santé, organisation auprès de laquelle de nombreux pays recherchent de l’aide et, par conséquent, les lignes directrices diffèrent selon les ordres de grandeur du plus bas à Salzbourg, en Autriche (0,1 micro-ondes/cm2) au plus haut (5 000 micro-ondes/cm2 pour exposition professionnelle) établi par ICNIRP (Commission Internationale de Radiation Non ionisante). C’est une différence de 50 000 fois !

Une façon d’interpréter cela est que nous avons deux lignes directrices, l’une pour empêcher l’effet thermique et, l’autre plus restreinte, pour prévenir les effets biologiques, dont certains peuvent avoir de graves conséquences sur la santé.

Ce qui est frappant, c’est que la maladie des micro-ondes (groupe de symptômes ressentis par les personnels travaillant sur des radars) s’appelait auparavant neuroasthénie (se sentir mal) et s’appelle maintenant électrosensibilité. Dans tous les cas, les symptômes sont associés à l’exposition aux ondes électromagnétiques initialement ondes radar ; puis ordinateurs ; et plus récemment, diverses sources de technologie sans fil, y compris le téléphone mobile, la diffusion TV et radio et les antennes WiFi ou WiMax, les routeurs sans fil, les compteurs intelligents, etc…

Les effets biologiques spécifiques sur la santé, fournis par Glaser en 1972, sont énumérés ci-dessous :

A. Effet thermique sur les organes
Cela comprend l’augmentation de la température de tout le corps ou d’une partie du corps comme la peau, l’os et la moelle osseuse, la lentille de l’œil avec des cataractes et des dommages à la cornée ; aux organes génitaux provoquant une dégénérescence tubulaire des testicules ; au cerveau et aux sinus ; aux implants métalliques provoquant des brûlures près des broches de hanche, etc. Ces effets sont réversibles sauf les dommages causés à l’œil.

B. Changements dans la fonction physiologique
Ceci inclut la contraction des muscles striés ; la modification du diamètre des vaisseaux sanguins (augmentation de l’élasticité vasculaire), leur dilatation ; des modifications des processus oxydatifs dans les tissus et les organes; l’élargissement du foie; la sensibilité aux médicaments ; la diminution de la spermatogenèse conduisant à une diminution de la fertilité et à la stérilité ; l’augmentation du nombre des naissances de filles par rapport à celui des garçons ; une altération de l’activité menstruelle ; une altération de l’évolution du fœtus ; une réduction de la lactation chez les mères allaitantes ; une réduction de la diurèse entraînant une excrétion de sodium par voie urinaire ; une altération de la fonction rénale; des changements dans les réflexes conditionnés; la diminution de la résistance électrique de la peau ; des changements dans la structure des récepteurs de la peau ; une altération du flux sanguin ; une modification des courants dans le cortex cérébral chez les anmaux ; des changements dans le taux d’élimination des ions marqués des tissus ; changements structurels réversibles dans le cortex cérébral et le diencéphale ; changements dans les électrocardiographes ; sensibilité altérée aux stimuli lumineux, sonores et olfactifs ; changements fonctionnels et pathologiques des yeux ; nécrose myocardique ; hémorragie des poumons, du foie, de l’intestin et du cerveau et dégénérescence généralisée du tissu corporel à des niveaux de rayonnement mortels ; perte de parties anatomiques ; décès ; déshydratation ; taux de calcification tissulaire altéré.

C. 100 effets sur le système nerveux central
Cela comprend maux de tête ; insomnie ; agitation (journée et sommeil) ; changements dans l’activité des ondes cérébrales (EEG) ; troubles du nerf crânien ; lésions pyramidales ; troubles des réflexes conditionnés ; action vagomimétique et sympathomimétique du cœur ; attaques et convulsions.

D. Effets sur le système nerveux autonome
Rythme cardiaque altéré ; fatigue, altérations structurelles dans les synapses du nerf vague ; stimulation du système nerveux parasympathique conduisant à la bradycardie et à l’inhibition du système nerveux sympathique.

E. 500 effets sur le système nerveux périphérique : Effets sur les nerfs locomoteurs.

F. Troubles psychologiques
Les symptômes comprennent neurasthénie (malaise général); dépression ; impuissance ; anxiété ; manque de concentration ; hypocondrie ; vertiges ; hallucinations ; somnolence ou insomnie ; irritabilité ; diminution de l’appétit ; perte de mémoire ; sensations du cuir chevelu ; fatigue ; douleurs thoraciques, tremblements.

G. Changements de comportements chez les animaux
Les effets incluent des changements dans les comportements de réflexion, d’action, d’évitement et de discrimination.

H. Troubles du sang
Les effets incluent des modifications du sang et de la moelle osseuse ; fonctions phagocytaires et bactéricides accrues ; taux d’hémolyse accru (durée de vie plus courte des cellules) ; taux de sédimentation sanguine accru; diminution des érythrocytes; augmentation des concentrations de glucose dans le sang ; teneur en histamine sanguine altérée ; changements dans les lipides et le cholestérol ; modifications des anticorps et de la concentration totale en protéines ; changements du nombre d’éosinophiles ; diminution du taux d’albumine/globuline ; Hémopoïèse altérée (taux de formation de globules sanguins); leucopénie (augmentation du nombre de globules blancs et leucocytose, réticulocytose (augmentation des globules rouges immatures).

I. Troubles vasculaires : Cela inclut la thrombose et l’hypertension.

J. Modifications enzymatiques et biochimiques (in vitro) Changements dans l’activité de la cholinestérase (également in vivo), de la phosphatase, des transaminases ; des amylases, des carboxydismutases ; dénaturation des protéines ; inactivation des champignons, des virus et des bactéries ; mort de tissus en culture ; taux de division cellulaire altéré ; augmentation de la concentration d’ARN dans les lymphocytes et diminution de la concentration d’ARN dans le cerveau, le foie et la rate ; changements dans les excrétions d’acide pyruvique, d’acide lactique et de créatinine ; changements de concentration de glycogène dans le foie (hyperglycémie); concentrations aItéréesde17-cétostéroïdes dans les urines.

K. Troubles métaboliques
Les effets incluent la glycosurie (sucre dans l’urine) ; l’augmentation des phénols urinaires ; le traitement modifié des enzymes métaboliques ; métabolisme modifié des glucides

L. Troubles gastro-intestinaux
Les effets incluent l’anorexie ; trouble épigastrique ; constipation ; sécrétion altérée des sucs gastriques.

M. Modifications des glandes endocrines
Les effets comprennent la modification du fonctionnement de la glande pituitaire, de la glande thyroïde (hyperthyroïdisme et hypertrophie de la thyroïde, augmentation de l’absorption de l’iode radioactif) et de l’adrénaline ; diminution des corticostéroïdes dans le sang ; diminution de l’activité glucocorticoïde ; hypogonadisme (avec diminution de la production de testostérone).

N. Modifications histologiques
Changements dans l’épithélium tubulaire des testicules et changements de volume.

O. Modifications génétiques et chromosomiques Les effets incluent les aberrations chromosomiques (raccourcissement, pseudos-chiasme, structures diploïdes, divisions amitotiques, pontage, ¨’adhérence’, irrégularités dans l’enveloppe chromosomique) ; mutations ; mongolisme ; altérations somatiques (ne comportant pas de noyau ou de chromosome ); maladies néoplasiques (tumeurs).

P. Alignement en chaînes de perles
Cela se réfère à l’orientation intracellulaire des particules subcellulaires et à l’orientation des particules cellulaires et autres (particules non biologiques, par exemple magnétiques) affectant l’orientation des animaux, des oiseaux et des poissons dans les champs électromagnétiques.

Q. Effets divers
Ceux-ci comprennent étincelles entre les obturations dentaires ; goût métallique dans la bouche ; changements dans l’activité optique des solutions colloïdales ; dans le traitement de la syphilis, de la poliomyélite, des maladies de la peau ; perte et fragilité des cheveux ; sensations de bourdonnement, vibrations, pulsations et chatouilles sur la tête et les oreilles ; transpiration abondante, salivation et protrusion (avancée) de la langue ; modifications dans le fonctionnement des stimulateurs cardiaques implantés ; changements dans les rythmes circadiens.

5 juillet 2010. Glaser, Z.R. 1972. Traduction Ciel voilé

2018 01 02 Ondes électromagnétiques