Vous savez que lorsque nous manifestons contre la guerre, nous nourrissons la guerre et lorsque nous manifestons pour la paix, nous nourrissons aussi la guerre ! Aussi lorsque nous manifestons contre les vaccins, nous nourrissons les vaccins… Qui dit action (surtout si elle est brutale et péremptoire), dit aussitôt réaction. C’est ainsi que la nature humaine est faite.

Or aujourd’hui, en réaction à la pétition sur les vaccins, lancée il y a quelques mois, la « concertation citoyenne » recommande d’élargir l’obligation vaccinale chez les enfants. La réaction est donc exactement à l’opposé de ce qui était espéré par les signataires de cette pétition.

Alors si une opposition claire et directe ne fonctionne pas, quelle solution adopter, me direz-vous ? La seule option valable se trouve dans le dialogue et la concertation. Il faut sortir des opinions extrémistes pour laisser parler le bon sens en se posant les bonnes questions :

  • Les vaccins sont-ils utiles ?
  • Est-il justifié de réaliser autant de vaccins dans la première année de vie ?
  • Ne pourrait-on pas retarder l’âge des premières vaccinations ?
  • Ne pourrait-on pas étaler les vaccinations sur plusieurs années ?
  • Ne pourrait-on pas faire les vaccins un par un plutôt que groupés par 5 ou 6 ?
  • Ne pourrait-on pas supprimer les excipients dans les vaccins ?
  • Ne pourrait-on pas tenir compte des effets indésirables survenant plusieurs mois après les vaccinations ?

Des questions simples et de bon sens… auxquelles j’en ajouterai une autre, plus gênante :

  • Est-il normal que les vaccins soient obligatoires ?

A cette question il est souvent répondu que c’est important pour la santé publique. Alors, je demande : « Pourquoi dans ces conditions autoriser la vente d’alcool et de cigarettes ? » Car ce sont de gros problèmes de santé publique. Y aurait-il deux poids, deux mesures ?

Ou bien, la réponse serait-elle plus sordide : les vaccins, les cigarettes et l’alcool rapportent beaucoup d’argent et les arguments fournis ne sont que poudre aux yeux ?

Personnellement, je suis pour la liberté vaccinale… mais une liberté éclairée par des explications justes et impartiales. Je considère que chacun a le droit de disposer de son corps comme il l’entend.

Luc Bodin